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Amnesty International: Non au recours à la force excessive

Les forces de sécurité tunisiennes doivent s’abstenir de recourir à la force, inutile et excessive, pour disperser les manifestant•e•s descendus dans les rues de la capitale et de plusieurs gouvernorats afin de dénoncer la marginalisation, les violences policières, la pauvreté et l’absence d’opportunités en termes d’emploi, a déclaré Amnesty International.

Depuis vendredi 15 janvier, de jeunes manifestant•e•s des quartiers populaires ont violé le couvre-feu et, dans certains cas, les manifestations ont dégénéré et laissé place à des actes de violence, de pillage et de vandalisme. Le 18 janvier, le ministère de l’Intérieur a confirmé l’arrestation de 630 personnes, dont la plupart sont des mineurs âgés de 14 et 15 ans.

« Même face à des actes de vandalisme et de pillage, les forces de l’ordre ne doivent recourir à la force que lorsqu’elle est absolument nécessaire et proportionnée. Rien n’autorise les forces de sécurité à déployer une force inutile et excessive, y compris lorsqu’elles font face à des actes sporadiques de violence, a déclaré Amna Guellali, directrice régionale adjointe pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.